En lice pour le Goncourt, ce livre de Delphine de Vigan est un subtil roman d’apprentissage. On y découvre Paris et ses disparités par la voix de l’héroïne, Lou, petite jeune femme de 13 ans au QI d’Einstein.
Pour un exposé, Lou, une adolescente surdouée, doit interroger un SDF. Elle choisit No par hasard. Au fil de leurs rencontres, les deux jeunes filles deviennent amies. Un jour, Lou propose à No de venir habiter chez elle. Ses parents acceptent. C’est là que l’histoire commence…
À travers le regard de Lou, le lecteur découvre No, ses blessures, son expérience de la rue et sa difficulté à reprendre une vie normale. L’intrigue soulève cette question que nous nous posons tous à propos des sans-abris : comment les aider ?
Avec le personnage de No, on devine la force d’habitudes acquises pour survivre. Des réflexes et des blocages avec lesquelles il devient impossible de tenir des engagements, d’avoir un travail et des responsabilités… Aidée de Lou, No parviendra-t-elle à les surmonter ?
Par ce livre, Delphine de Vigan transforme notre regard sur les sans-abris. Depuis No et Moi, je ne les vois plus de la même manière…

RÉSUMÉ
“Elle avait l’air si jeune. En même temps il m’avait semblé qu’elle connaissait vraiment la vie, ou plutôt qu’elle connaissait de la vie quelque chose qui faisait peur.”
Adolescente surdouée, Lou Bertignac rêve d’amour, observe les gens, collectionne les mots, multiplie les expériences domestiques et les théories fantaisistes.
Jusqu’au jour ou elle rencontre No, une jeune fille à peine plus âgée qu’elle. No, ses vêtements sales, son visage fatigué, No dont la solitude et l’errance questionnent le monde. Pour la sauver, Lou se lance alors dans une expérience de grande envergure menée contre le destin.
Mais nul n’est à l’abri.
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J’ai aussi lu le livre.
Il m’a laissé un profond goût d’amertume.
Le sort des sans-abris m’interpelle beaucoup. Je les ai côtoyés à Bruxelles, également à Bordeaux avec l’association Don Quichotte qui y était de passage. Les laisser pour compte de l’Etat, du gouvernement, de tous les gouvernements. Notre pouvoir de solidarité est grande. Nous ne pouvons pas prendre tous les malheurs du monde sur nos épaules. C’est impossible et utopique. Une pierre à l’édifice, une goutte d’eau oui.
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bonjour ce livre ma bcp touché et ma appris avoir la réel face des snas domicile et a mieux les comprendre sous un notre angle.
je suis très impressionner par le courage qu’il ont dans la vie quotidienne et je les soutient a 100 % !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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