LE PRIX DE L’AUDACE : Un soupçon d’intrépidité pour provoquer le succès

Avec Le prix de l’audace (édition Salvator), Elisabeth Bourgois rend hommage à ces conquérants du XXIème siècle : ceux qui plaquent tout pour se lancer dans la grande aventure qu’est la création d’entreprise.


L’entrepreneuriat… Quelle aventure ! À l’image des chevaliers légendaires du Roi Arthur, le créateur d’entreprise se lance dans une quête sans fin : franchir le barrage administratif, trouver crédit auprès d’une banque, assurer son projet face à une concurrence toujours plus féroce, ruser contre des fournisseurs parfois louches, se procurer des locaux, un bureau… Après des semaines, des mois, voir des années, il touche enfin au Graal : sa boîte, son bébé. Or ce n’est que le début, car vient ensuite l’angoisse des premiers pas, quand la start-up doit s’imposer sur le plan commercial.

QUI NE TENTE RIEN N’A RIEN

Véritable thriller, Le Prix de l’Audace plonge au cœur de ce monde hasardeux qu’est la création d’entreprise. Un univers où l’entre-deux n’existe pas. “Pour les jeunes, il y a moins de danger. Les plus âgés, eux, jouent leur peau” déclare l’auteure. Élisabeth Bourgois sait de quoi elle parle : elle-même, avec son mari, monte sa propre affaire en 1988. Mais la Guerre du Golfe passe par là, et la société coule peu à peu. De cette expérience, Élisabeth a appris dans les détails le travail d’un entrepreneur. C’est pourquoi son livre interroge sur plusieurs problématiques profondes, telles que le pouvoir et l’autorité en entreprise. Il retrace également l’histoire d’hommes et de femmes au courage fou. Ce récit raconte leurs batailles, leurs joies, les inquiétudes et le stress du quotidien, mais aussi leur fierté.



Au lecteur de suivre, avec anxiété, les différents parcours : Le travail d’Arnaud va-t-il payer, malgré les combines d’Alcibiade ? L’entreprise de Bernard survivra-t-elle aux premières années ? L’un, jeune businessman, fourmille d’idées. L’autre, cinquantenaire, prend des risques pour réaliser sa passion. Où puisent-ils donc cette force qui les anime ? Peut-être dans l’entraide et la confiance. Sans oublier l’amour, indispensable soutien… Que leur aventure professionnelle pousse à redécouvrir.

Moralité : qui ne croit en son projet fuit le succès. Quelle belle magie que l’espérance !


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2 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Avatar de brindille33 brindille33 dit :

    Bon dimanche et merci de votre visite 🙂
    J’ai été secrétaire dans une entreprise qui débutait et j’ai pu connaître le côté financier de cette nouvelle aventure. La seule chose qui n’était pas identique, c’est le parcours du héros de l’histoire. Je n’étais pas dans une auto-entreprise de deux personnes. Les risque dans ce cas là sont tellement plus importants. Il y a tant de si.
    Il est bien de s’aventurer, d’oser, de savoir prendre des risques, nul ne connaît l’avenir. Même en ayant bien préparé le projet.
    Si j’avais quarante ans, je recommencerais une autre vie, non pas de salariée, mais me lancer dans un projet différent lié à la nature. Apprendre et ensuite continuer, ce serait mon challenge. 🙂
    Je sais que je pourrais réussir. Aujourd’hui c’est trop tard. Bon succès à ce livre. Une autre aventure. 🙂

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