Peter Pan a toujours été mon héros d’enfance. Petite fille, la nuit, je m’asseyais au bord de la fenêtre, attendant qu’il vienne me chercher. J’étais certaine qu’un jour, il finirait par débarquer dans ma chambre. Ce qu’il a fait au moment où je m’y attendais le moins… Pendant mon sommeil ! L’un de mes plus beaux rêves, je l’ai vécu au Pays Imaginaire.
Là-bas, Peter m’a appris quelque chose d’essentiel : « Grandis si tu veux, mais attention, prends garde à ton âme. Fantaisie, insouciance, spontanéité, émerveillement… Sans que tu ne t’en rendes compte, tout ça va disparaître sous tes responsabilités d’adulte. Sauf si tu empêches la peur de te briser les ailes. Pour ça, je te souhaite bien du courage ! Il faudra sauver ton enthousiasme, garder sur le monde ce regard neuf des premières fois, continuer à t’amuser par tous les moyens, rire du ridicule, foncer sans réfléchir, comme ça, juste parce que tu en as envie… Surtout, tu devras faire confiance à la vie. Parce que la vie, c’est une sacrément belle aventure ! Alors ? Cap’ ou pas cap’ ? » J’ai répondu : « Cap’ ! »
Well done Peter Pan. Chaque jour, ton défi me rappelle pourquoi il est si important de protéger mon âme d’enfant.
Il paraît qu’en se laissant
Garder une âme d’enfant
L’homme comprend sur le monde
Maintes vérités profondes
De la première nos fragilités
Constituent une force insoupçonnée
Selon son courage et sa volonté
Il suffit de les accepter
La seconde clame que l’enfance
Préserve une part d’innocence
Heureux l’adulte qui sait conserver
Sur chaque être un regard émerveillé
La dernière entend
Qu’une fantaisiste insouciance
Mène aux expériences
Qui forgent le discernement
Aussi quelquefois s’autoriser
De telles vulnérabilités
Donne à s’épanouir
Grandir et s’aguerrir
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